« En plein cœur de la traditionnelle trêve des confiseurs, les échanges sont à l’arrêt sur le marché physique. L’activité se concentre sur les marchés à terme », rappelle ce matin Agritel.
Le vendredi 22 décembre 2023 sur Euronext, la tonne de blé a ainsi clôturé à 222,00 euros (–0,25 euro par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de mars et à 226,75 euros (–0,75 euro) sur celle de mai. La tonne de maïs a terminé la séance à 199,25 euros (–50 euro) sur l’échéance de mars et à 206,00 euros (–0,75 euro) sur juin.
Sous l’influence de Chicago
« Euronext qui était clos le 25 décembre pour Noël et le 26 décembre pour le “Boxing Day” va donc rouvrir aujourd’hui. Nul doute que cette reprise après une pause de 4 jours se fera sous l’influence de Chicago. Ouvert hier, le marché américain a ainsi clôturé en nette hausse notamment sur le blé », estime le cabinet.
Sitagri ajoute en effet qu'« à Chicago, les céréales ont clôturé mardi en hausse : le gagnant de la journée fut le blé avec une progression de 20 cents. Le maïs, quant à lui, a progressé de 7 cents. »
Ce mercredi 27 décembre, vers 11h00, la tonne de blé gagnait 0,75 euro sur les échéances de mars, à 222,75 euros, et 0,75 euro, à 227,50 euros, sur celle de mai. Celle de maïs s’échangeait à 199,50 euros (+ 0,25 euro) sur l’échéance de mars. À cette heure-là, il n’y avait pas encore eu d’échanges sur celle de juin.
Tensions géopolitiques
« Les tensions géopolitiques internationales, la position particulièrement short des fonds sur le blé et le maïs, le tout à l’approche de la fin d’année favorisent les opérations de « short-covering, informe par ailleurs Agritel. Les mers Noire, Rouge ou de Chine cristallisent toutes les tensions en ces derniers jours de 2023. »
« Les intempéries et la chute des emblavements de blé en Europe de l’Ouest sont également un sujet de discussion bien que dans le même temps, l’hiver particulièrement doux et humide profite aux cultures du bassin mer Noire », constate de plus le cabinet.