« Les cours sur Euronext, pour les échéances rapprochées, affichent un nouveau repli proche des plus bas niveau de la semaine passée dans un contexte de raffermissement de l’euro face au dollar. En nouvelle récolte, la situation est identique avec un léger repli par rapport à la veille, malgré les craintes sur le potentiel de production l’an prochain notamment en France », constate Agritel dans sa note quotidienne.
Ainsi le mardi 19 décembre 2023 sur Euronext, la tonne de blé a clôturé à 223 euros (–1 euro par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de mars et à 228,25 euros sur celle de mai (–1,25 euro). La tonne de maïs, quant à elle, a terminé à 198,75 euros (stable) sur l’échéance de mars et à 205,75 euros (–0,50 euro) sur juin.
Ventes russes
Malgré le « fort repli » de l’écart entre les prix russes et européens, la compétitivité des origines russes reste importante. En témoigne le dernier appel d’offres du Gasc (l’Autorité générale égyptienne en charge des approvisionnements) qui s’est soldé par l’achat de 480 000 tonnes de blé d’origine russe, comme le rapporte Agritel.
Ce mercredi 20 décembre, aux alentours de 11h15 sur Euronext, la tonne de blé restait stable sur les échéances de mars et de mai. Celle de maïs gagnait 1 euro sur les échéances de mars et de juin, à 199,75 et 206,75 euros.
Légère hausse à Chicago
À la Bourse de Chicago, le blé a clôturé mardi en très légère hausse par rapport à la veille, se maintenant ainsi au-dessus de la zone de support, selon le cabinet. « En revanche, les cours du maïs marquaient un repli pour une seconde journée successive de baisse. L’échéance de mars 2024 revient se négocier sur de nouveaux plus bas niveaux d’échéance », ajoute-t-il.
À noter également qu’en parallèle, « les échanges entre la Russie et la Chine au sujet de protocole sanitaire pour le maïs et d’autres produits se sont soldés par la signature d’un addendum qui élargira les régions de production en mesure d’exporter vers la Chine », signale Agritel.