« Bien aidés par Chicago, les cours du blé européen parvenaient à repasser au-dessus de la zone des 230 €/t, niveau abandonné le 22 novembre », souligne Agritel dans sa note quotidienne. Le lundi 4 décembre 2023 sur Euronext, la tonne de blé a clôturé à 223,75 euros (+0,75 euro par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de décembre et à 231,75 euros (+3 euros) sur celle de mars. La tonne de maïs a clôturé à 202,50 euros (+2,50 euros) sur l’échéance de mars et à 209 euros (+2,25 euros) sur l’échéance de juin.

Sitagri explique la hausse des cours américains par une vente de 440 000 tonnes de blé : « L’origine américaine choisie par la Chine pour du blé tendre rouge et non des origines des bords de la mer Noire réconfortent les exportateurs américains », explique le cabinet. Il indique que « cette annonce a entraîné tous les marchés de blé à la hausse allant parfois jusqu’à 3 % ».

Maïs : estimations de production brésilienne en baisse

Pour Agritel, il est « à noter que les cartes des échanges mondiaux sont rebattues à la suite d'une augmentation drastique des coûts du fret ». Par ailleurs, le cabinet estime que « l’heure de vérité a sonné » concernant la compétitivité des blés français. En effet, « le retour du Gasc sur le devant de la scène devrait mettre en lumière le placement des origines françaises vis-à-vis des leurs homologues du bassin de la mer Noire et de l’Europe de l’Est. »

Ce mardi 5 décembre 2023, peu avant 11h00 sur Euronext, la tonne de blé s’affichait à 224,50 euros (+0,50 euro) sur l’échéance de décembre et à 231,75 euros (stable) sur celle de mars. La tonne de maïs s’échangeait, quant à elle, à 201,75 euros (–0,75 euro) sur l’échéance de mars et à 208,75 euros (–0,25 euro) sur celle de juin.

Du côté du maïs, Agritel souligne que « les opérateurs américains continuent de garder un œil sur le Brésil où certains analystes locaux se voient dans l’obligation de réduire leur estimation de production ».

Plus généralement, le cabinet souligne que deux rapports sont attendus cette semaine (Conab et USDA) et invitent à la prudence.

Hélène Parisot