Le lundi 6 novembre 2023 sur Euronext, la tonne de blé a clôturé à 232,25 euros (–1,25 euro par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de décembre et à 237,50 euros (–1 euro) sur celle de mars. Le maïs a, quant à lui, terminé la séance à 206,50 euros (–1 euro) sur l’échéance de mars et à 211,25 euros (–0,75 euro) sur celle de juin.
Ce mardi 7 novembre, vers 11 heures sur Euronext, la tonne de blé s’affichait à 231,50 euros (–0,75 euro) sur l’échéance de décembre et à 236,50 euros (–1 euro) sur celle de mars. La tonne de maïs s’échangeait, quant à elle, à 206 euros (–0,50 euro) sur l’échéance de mars et 210,75 euros (–0,50 euro) sur celle de juin.
Manque de pluie au Brésil
Selon Agritel, « c’est vers la météo que les regards sont actuellement tournés ». Le cabinet souligne que « l’Europe est toujours en proie aux précipitations, empêchant les travaux des champs. Au Brésil, c’est davantage le sec qui inquiète sur le Mato Grosso. Les semis de soja peinent à se poursuivre, ce qui soulève déjà quelques craintes quant à la deuxième implantation du maïs en février prochain. »
Dans sa note hebdomadaire du 6 novembre, l’AGPM souligne que les opérateurs sont « attentifs à la demande à l’exportation alors que le maïs américain est redevenu plus compétitif que le maïs brésilien ». Ce dernier est « handicapé par les pluies qui renchérissent les coûts de fret et par les réticences des producteurs brésiliens à vendre leur maïs alors que la campagne à venir s’annonce compliquée ». Le syndicat estime que « les craintes sur le niveau de la production brésilienne pourraient accélérer des achats de maïs américain par la Chine. La demande chinoise reste à surveiller alors que le marché du porc est déprimé par un rebond de la peste porcine africaine et que les tempêtes de neige dans le nord-est du pays compliquent la fin de la récolte du maïs et la logistique vers le sud du pays, déficitaire en maïs. »
« En Ukraine, le ministère annonçait conserver ses estimations de surfaces inchangées en blé d’hiver, à 4,36 millions d’hectares (Mha) ha contre 4,46 Mha pour 2023, relaye Agritel. Pour l’heure, selon la même source, les travaux des champs sont réalisés à hauteur de 89 %. La météo dans cette région du monde reste clémente pour le moment. À noter que le risque géopolitique est toujours omniprésent et peut à tout moment modifier l’équilibre des marchés. »