C’est dans une « atmosphère globalement morose » que les pluies bénéfiques en Argentine, l’afflux de grains russes et les chargements ukrainiens qui se poursuivent sur Odessa ont fait pression sur le blé. Celui-ci « enchaînait trois séances consécutives de baisse quand le maïs cédait également du terrain », rapporte Agritel dans sa note quotidienne.

Ainsi le mercredi 25 octobre 2023, sur Euronext, la tonne de blé clôturait à 232 euros (–2,50 euros par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de décembre et à 237,75 euros (–2 euros) sur celle de mars. Le maïs terminait la séance à 202,50 euros (–1 euro) sur l’échéance de novembre et à 207,25 euros (–0,75 euro) sur celle de mars.

Ce mercredi 25 octobre, peu après 11h00, la tonne de blé regagnait toutefois 2,75 euros sur l’échéance de décembre, à 234,75 euros, et 2,25 euros sur celle de mars, à 240 euros. La tonne de maïs gagnait 2 euros sur l’échéance novembre, à 204,50 euros, et 1,75 euro, à 209 euros sur celle de mars.

Prix français supérieurs

« Sur la scène internationale, l’offre française s’affiche toujours sur des niveaux 20 $/t supérieurs aux origines russes, de quoi limiter toute progression significative des cours. Les courants d’affaires à destination de la Chine ont dernièrement masqué ce manque de compétitivité mais il faudra un ajustement des cours pour regagner les marchés traditionnels, estime le cabinet. D’ici là, un œil sera porté sur le cumul des exportations russes à la fin d'octobre puisqu’après trois mois d’une dynamique quasi record, le prix plancher instauré a obligé les opérateurs à laisser passer quelques marchés. »

À Chicago

À la Bourse de Chicago, le blé et le maïs restaient sous la pression de précipitations à travers le globe, même si « les opérateurs gardent en tête le caractère incertain de la géopolitique sur la scène internationale », poursuit le cabinet.