Le mercredi 18 octobre 2023 sur Euronext, la tonne de blé affichait un net rebond, clôturant à 240,50 euros (+4,50 euros par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de décembre et à 244,50 euros (+3,75 euros) sur celle de mars. Le blé est « poussé par du short-covering avec en toile de fond l’appétit chinois des dernières semaines mais aussi la forte hausse des prix domestiques en Inde au plus haut depuis huit mois », indique Agritel.

Le cabinet précise qu’après avoir « récemment réduit les quantités de blé maximales en stock chez les opérateurs, le gouvernement indien a augmenté hier de 7 % son prix d’achat aux producteurs pour la nouvelle campagne. »

La tonne de maïs a suivi le mouvement à la hausse, et a terminé la séance sur Euronext à 205,25 euros (+4 euros) sur l’échéance de novembre et à 210,25 euros (+3 euros) sur celle de mars.

Ce jeudi 19 octobre 2023 peu avant 11 heures sur Euronext, la tonne de blé s’affichait à 238,75 euros (–1,75 euro) sur l’échéance de décembre et à 242,75 euros (–1,75 euros) sur celle de mars. La tonne de maïs, quant à elle, était à 204,25 euros (–1 euro) sur l’échéance de novembre et à 209,75 euros (–0,50) sur celle de mars.

Blé et maïs en hausse hier à Chicago

À Chicago, blé et maïs ont clôturé en hausse mercredi. Le maïs « parvient à rebondir sans pour autant dépasser le seuil psychologique des 5 $/b sur décembre 2023. Il se comporte en suiveur du soja mais aussi du blé, commente Agritel. En effet, le blé US réagit de nouveau aux derniers achats de la Chine et dans la perspective que d’autres suivent. »

Sitagri informe qu’en Russie, « SovEcon a révisé ses estimations de récolte de blé de 2023-2024 à la baisse de 91,6 millions de tonnes à maintenant 91,4 millions de tonnes. En raison du déficit hydrique, l’agence a revu les rendements à la baisse dans l’Ural et en Sibérie. De son côté, l’USDA, le ministère américain de l'Agriculture, voit la production russe à 85 millions de tonnes. »