Lundi 9 octobre 2023, les cours des céréales ont enregistré une hausse sur Euronext. La tonne de blé a clôturé à 237,25 euros (+2,50 euros par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de décembre et à 242,50 euros (+2,25 euros) sur celle de mars. De son côté, la tonne de maïs a terminé la séance à 205,75 euros (+1 euro) sur l’échéance de novembre et à 213,25 euros (+1,25 euro) sur celle de mars. Ce mardi 10 octobre 2023 vers 10h45, la tonne de blé s’affichait à 235,75 euros (–1,50 euros) sur l’échéance de décembre et à 240,50 euros (–2 euros) sur celle de mars. La tonne de maïs, quant à elle, s’affichait à 205 euros (–0,75 euros) sur l’échéance de novembre et à 212,25 euros (–1 euro) sur celle de mars.
Des « opérateurs vigilants »
« Les cours du maïs ont affiché une légère hausse après les récents plus bas négociés à la fin de la semaine passée, dans un contexte où les récoltes progressent en France, indique Agritel dans sa note quotidienne diffusée ce 10 octobre 2023. En blé, l’échéance de décembre 2023 repasse au-dessus de 235 € la tonne. Les opérateurs restent néanmoins vigilants, à l’approche de zone technique de résistance. Les exportateurs suivent avec le plus grand intérêt les volumes d’exportation au départ de la Russie. Face à la volonté russe de bloquer les prix Fob sur des seuils minimums de vente, les volumes de chargement pourraient ainsi se replier en ce début d’automne. »
En baisse à la Bourse de Chicago
Le pétrole marquait hier un rebond, lié aux tensions au Proche-Orient après l’attaque du Hamas en Israël. Les cours à New York sont remontés au-dessus de 86 $ le baril, mais n’ont finalement pas soutenu les cours des grains à la Bourse de Chicago, précise Agritel. « Les cours du blé et du maïs ont ainsi enregistré une baisse hier, clôturant en repli à la fin de la séance », précise le cabinet.
Par ailleurs, le rapport mensuel de l’USDA (ministère américain de l’Agriculture) sur l’offre et la demande de céréales sera publié ce jeudi 12 octobre 2023. « Les analystes s’attendent à ce que l’USDA revoie à la baisse ses estimations de récolte de maïs et de soja aux États-Unis, et les opérateurs rééquilibrent leurs positions avant la publication de ces données », anticipe Sitagri.