Les tensions en mer Noire « reviennent sur le devant de la scène avec de nouvelles infrastructures touchées », informe Agritel dans sa note quotidienne du 6 octobre 2023. « Un navire de marchandises générales turc a heurté une mine jeudi en mer Noire, au large des côtes roumaines, et a subi des dommages mineurs, mais l’équipage est sain et sauf, ont indiqué des sources maritimes et de sécurité », rapporte Sitagri.
Le risque lié aux mines entraîne le blé à la hausse à Chicago
Pour Agritel, le risque dû aux mines marines vient « contrebalancer l’optimisme des derniers jours lié au chargement de quelques bateaux à Odessa et aux rumeurs controversées d’une nouvelle forme d’accord poussée par la Turquie ». Il a par ailleurs « ramené une prime de risque sur le marché du blé à Chicago », qui a connu une hausse de 3,2 % à la clôture hier, jeudi 5 octobre 2023, entraînant dans son sillage le maïs et le soja.
Sur Euronext, face à la déprime macroéconomique, à la pression récolte du maïs et à la concurrence en mer Noire, « les cours évoluaient peu hier en maïs et clôturaient en hausse pour le blé », indique Agritel.
Jeudi 5 octobre 2023, la tonne de blé a clôturé à 235,25 euros (+1,25 euro par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de décembre et à 241,50 euros (+1 euro) sur celle de mars. De son côté, la tonne de maïs a terminé la séance à 205 euros (+0,25 euro) sur l’échéance de novembre et à 212,50 euros (–0,25 euro) sur celle de mars.
Ce vendredi 6 octobre 2023 et à 11h00 sur Euronext, la tonne de blé s’affichait à 233,75 euros (–1,50 euro) sur l’échéance de décembre et à 239,75 euros (–1,75 euro) sur celle de mars. La tonne de maïs, quant à elle, s’affichait à 204,75 euros (–0,25 euros) sur l’échéance de novembre et à 212,25 euros (–0,25 euro) sur celle de mars.
Par ailleurs, jeudi 5 octobre 2023, l’Ukraine a déclaré mettre en « pause » ses poursuites engagées auprès de l’Organisation mondiale du commerce contre les pays qui avaient imposé un embargo sur les exportations de céréales ukrainiennes. « Nous ne savons pas ce que signifie la suspension de la plainte. Nous demandons que la plainte soit retirée parce qu’elle est sans fondement et absurde », a déclaré le ministre de l’Agriculture polonais, Robert Telus, rapporte Sitagri.