Agritel estime que l’activité portuaire française est « moins moribonde qu’elle ne le fut au début du mois ». De quoi, selon le cabinet, « redonner quelques couleurs au prix du blé qui profite par la même occasion d’une chute de l’euro/dollar sous les 1,06 comme en mars dernier ». Selon Agritel, « le maïs, pour sa part, reste suiveur et profite à distance du rebond du blé ». Sur le marché américain, les cours du blé et du soja ont également clôturé en hausse.

Le lundi 25 septembre 2023 sur Euronext, la tonne de blé a clôturé à 240,50 euros (+4,50 euros par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de décembre et à 246,25 euros (+4 euros) sur celle de mars. De son côté, la tonne de maïs a terminé la séance à 211 euros (+1,75 euro) sur l’échéance de novembre et à 218,50 (+2 euros) sur celle de mars.

Ce mardi 26 septembre 2023, peu avant 11 heures sur Euronext, le blé ouvrait la séance à 242 euros (+1,75 euro) sur l’échéance de décembre et à 247,75 euros (+1,50 euro) sur celle de mars. Le maïs s’affichait à 213 euros (+2 euros) sur l’échéance de novembre et à 220,25 euros (+1,75 euro) sur celle de mars.

Discussions autour du « prix plancher » russe

« Après l’Égypte et l’Algérie, c’est au tour de la Tunisie de revenir aux achats de blé sur la scène internationale, indique Agritel. Cela va de nouveau animer les discussions autour du non-officiel, mais très évoqué “plancher” de prix russe. Le Bangladesh est également présent aux achats de blé tendre avec toutefois un délai plus long puisqu’il faudra attendre le 11 octobre pour la fin des soumissions à cet appel d’offres. »

Sitagri relaye une analyse de Matt Ammermann, responsable des risques liés aux matières premières chez StoneX. « Le blé continue d’être soumis à une pression à la baisse en raison des énormes quantités exportées par la Russie, malgré la baisse des récoltes en Australie et en Argentine », a-t-il ainsi déclaré.