« Comme sur le marché physique portuaire, les cours du blé progressaient mercredi 20 septembre sur Euronext », rapporte Agritel dans sa note quotidienne. La tonne a clôturé à 238,50 euros (+ 1,25 euro par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de décembre et à 244,50 euros (+ 1,50 euro) sur celle de mars. Celle de maïs est quant à elle restée stable sur les échéances de novembre et de mars, à 209 et 216,50 euros.
Ce jeudi 21 septembre, vers 11 h 30, la tonne de blé reculait de 0,50 euro à 238 euros sur l’échéance de décembre et de 0,75 euro à 243,75 euros sur celle de mars. Au contraire, celle de maïs progressait de 0,75 euro sur les échéances de novembre et de mars, à 209,75 et 217,25 euros.
Égypte et Algérie aux achats
« Le marché du blé en Europe a été animé mercredi par l’appel d’offres du GASC (1) qui a communiqué sur un achat de 120 000 tonnes chargées au départ de la Roumanie. […] Les opérateurs ont été surtout très attentifs aux volumes finalement retenus, relativement limités dans un contexte où de nombreuses offres européennes étaient présentes, et surtout affichées plus attractives que les propositions depuis la Russie », explique Agritel.
La journée a également été animée par la finalisation des achats de blé par l’Algérie dans le cadre de son appel d’offres lancé en début de semaine. Les volumes retenus pourraient atteindre au moins 540 000 tonnes négociées autour de 275 $/t CAF (2), selon le cabinet. Sitagri parle de 600 000 tonnes. « Les origines européennes se placent ainsi à l’export pour une période de chargement comprise entre mi-novembre et fin décembre », appuie Agritel.
Ces achats ont également poussé les prix du blé à la Bourse de Chicago, qui ont gagné 0,8 % sur le contrat de décembre d’après Sitagri.
Inquiétudes au Brésil
« Les cours du maïs à la Bourse de Chicago ont terminé en hausse mercredi, prolongeant leur rebond après avoir atteint cette semaine leur plus bas niveau depuis près de trois ans », retrace Agritel. « Le prix de référence a ainsi augmenté de 1,26 %, alimenté par la recherche d’aubaines, l’incertitude quant aux rendements américains » et la révision à la baisse des prévisions de la récolte brésilienne, précise Sitagri. L’agence brésilienne d’approvisionnement alimentaire et de statistiques, Conab, a parlé mardi d’une baisse de 9,1 % de la production pour 2023-2024.
(1) Organe du ministère du Commerce chargé d’acheter le blé.
(2) Coût, assurance, frêt. Il s’agit du « prix d’un bien à la frontière du pays importateur », selon l’Insee.