« C’est sur un ton déprimé que la semaine passée s’est clôturée sur l’ensemble des grains, indique Agritel dans sa lettre quotidienne. La conjoncture macroéconomique, avec un affaiblissement de l’euro et un raffermissement du pétrole, ne suffit pas pour soutenir un marché des grains largement dominé par la pression de la récolte de la zone de la mer Noire en céréales comme en oléagineux. »

Ainsi, le vendredi 8 septembre 2023 sur Euronext, la tonne de blé a clôturé à 214,75 euros (–4,75 euros par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de septembre et à 236,25 euros (–2,25 euros) sur celle de décembre. Celle de maïs a terminé à 212,50 euros (–1,50 euro) sur l’échéance de novembre et à 222 euros (–1 euro) sur celle de mars.

Ce lundi 11 septembre 2023, vers 11 heures sur Euronext, la tonne de blé ouvrait la séance à 209,75 euros (–5 euros) sur l’échéance de septembre et à 234,50 euros (–1,75 euro) sur celle de décembre. La tonne de maïs s’affichait à 211,25 euros (–1,25 euro) sur l’échéance de novembre et à 221 euros (–1 euro) sur celle de mars. L’échéance de septembre 2023 pour le contrat de blé se clôture ce 11 septembre.

Russie : potentiel d’exportation important

La Coopération Agricole métiers du grain souligne que la Roumanie, où les moissons sont « presque terminées », a annoncé une production estimée entre 9,6 et 10,2 millions de tonnes. Un chiffre « en hausse de 14 % par rapport à la moyenne quinquennale. » En Russie, les estimations de production « sont revues à la hausse, tout comme le potentiel d’exportation estimé à 48,6 millions de tonnes pour la campagne de 2023-2024 (contre 48,1 millions de tonnes précédemment). De quoi continuer de mettre la pression sur le marché international. »

Selon elle, « l’un des seuls éléments de soutien du marché du blé provient des conditions de culture de l’hémisphère Sud » : en Australie et en Argentine.

Agritel rappelle que « sur le plan géopolitique, les tractations continuent en faveur d’une reprise du Grain Deal mais restent vaines à ce jour. »