« L’ambiance générale reste à la baisse sur le marché des grains avec en céréales toujours une forte domination des blés mer Noire et spécialement des blés russes dont le niveau de production est régulièrement remonté », indique Agritel dans sa note quotidienne diffusée ce 1er septembre 2023. La baisse très marquée de l’euro face au dollar apporte toutefois « un peu plus de soutien aux grains européens ces derniers jours ».

Le jeudi 31 août 2023 sur Euronext, la tonne de blé a clôturé en hausse à 224,25 euros (–3,50 euros par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de septembre et à 236,50 euros (–2 euros) sur celle de décembre. Celle de maïs a terminé à 212 euros (–2 euros) sur l’échéance de novembre et à 221,75 euros (–1,50 euro) sur celle de mars.

Ce vendredi 1er septembre 2023, peu après 12h10, la tonne de blé perdait 1 euro sur les échéances de septembre, à 223,25 euros, et de décembre, à 235,50. Celle de maïs reculait de 50 centimes, à 211,50 euros sur l’échéance de novembre et à 221,25 euros sur mars.

« Malgré le premier succès du blé français mercredi vers l’Égypte depuis un an, le retard pris dans les exportations hexagonales continue de peser dans les cours », ajoute le cabinet.

Offre mondiale

Les discussions sur le renouvellement de l’accord céréalier entre l’Ukraine et la Russie, menées le jeudi 31 août entre le ministre des Affaires étrangères de la Turquie et son homologue russe, sont « restées vaines », rapporte Agritel.

Les conditions sèches en Argentine et en Australie inquiètent les opérateurs. Tout comme la situation climatique sur la Corn-belt américaine pour la fin de cycle du maïs, selon Agritel et Sitagri.