Le jeudi 6 juillet 2023 fut une journée de consolidation sur le marché européen « dans l’attente de nouveaux éléments sur le plan géopolitique, climatique et surtout d’informations sur l’avancée des récoltes qui débutent en Europe », souligne Agritel dans sa note quotidienne diffusée ce 7 juillet. Ainsi sur Euronext, la tonne de blé a clôturé à 233 euros sur l’échéance de septembre (–0,25 euro par rapport à la clôture précédente) et à 239,75 euros sur celle de décembre (–0,50 euro). Celle de maïs a terminé à 227,50 euros (–0,75 euro) sur l’échéance d’août et à 224,25 euros (–0,50 euro) sur celle de novembre.

Ce 7 juillet, vers 11 heures à l’ouverture du marché européen à terme, la tonne de blé repartait à la baisse, perdant 2,25 euros sur l’échéance de septembre pour s’afficher à 230,75, et 2,50 sur celle de décembre, à 237,25 euros. Le maïs perdait 1,25 euro par tonne sur l’échéance d’août, à 226,25 euros, et 1,50 euro sur celle de novembre, à 222,75 euros.

Rendements de blé hétérogènes en France

En France, Arvalis et Intercéréales sont confiants quant à la production de blé et prévoient un rendement de blé tendre de 7,5 t/ha en hausse de 4,5 % par rapport à l’an passé et 5 % au-dessus de la moyenne sur dix ans. « La fenêtre de récolte actuelle permet aux coupes de blé d’avancer au sud de la Loire avec des échos de rendements hétérogènes à ce jour, informe Agritel. En orge, la récolte gagne désormais les régions les plus tardives tandis que s’alignent sur les ports de nombreux bateaux à charger pour la Chine. »

Ordre dispersé à Chicago

À la Bourse de Chicago, les marchés ont clôturé en ordre dispersé. Hier, « le blé septembre a cédé la moitié des gains de la veille, clôturant en baisse de 16 cents par boisseau », indique Sitagri. « Seul le blé de Minneapolis résiste et préserve ses gains dans un contexte de sécheresse persistante de part et d’autre de la frontière canadienne », signale de son côté Agritel.

Le maïs a, quant à lui, rebondi de 14 cents de dollar « avec des rachats de short après avoir chuté sur ses plus bas depuis le début de 2021 », selon Sitagri. Des pluies sont attendues sur une bonne partie des zones de maïs (à l’exception du nord de la Corn-belt) et rassurent quant à la période de floraison des maïs qui débute.

Isabelle Escoffier