Ainsi jeudi 2 mars 2023, la tonne de blé a clôturé à 274,25 euros (+ 3 euros par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de mai et de 2,50 euros sur celle de septembre, à 270,50 euros.

La tonne de maïs, quant à elle, a terminé la séance à 272,75 euros (+ 1,25 euro) sur l’échéance de juin et à 273,75 euros (+ 2,25 euros) sur celle d’août.

Faible production de blé ukrainien

« En Ukraine, le ministère revoit à la hausse son estimation d’emblavements de blé d’hiver à 4,1 millions d’hectares contre 3,7 auparavant, signale Agritel. La production est cependant estimée sur un niveau très bas de 16 millions de tonnes, soit la moitié de la récolte de 2021 ou à comparer aux 30 millions de tonnes l’an passé. Le ministère n’envisage pas de restrictions à l’exportation pour la prochaine campagne. »

Le déficit hydrique perdure sur une grande partie nord de la France, pénalisant principalement les levées de semis de printemps.

Inquiétudes sur le corridor maritime

À la Bourse de Chicago, les cours du blé ont progressé de 3 cents par boisseau le 2 mars. L’accord sur les exportations entre l’Ukraine et la Russie, qui expire et doit être renouvelé avant le 18 mars, inquiète le marché.

Les cours américains du maïs se sont repliés de 2 cents par boisseau dans un contexte de demande à l’international en repli. « L’agence Agroconsult voit la récolte de 2022-2023 du Brésil en hausse de 8,6 % par rapport à la campagne précédente », informe Sitagri.

Le vendredi 3 mars 2023, peu avant 12 heures sur Euronext, la tonne de blé perdait 1 euro sur l’échéance de mai, à 274,50 euros, et 1,25 euro sur celle de septembre, à 269,25 euros. Celle de maïs perdait 1 euro sur l’échéance de juin, à 271,75 euros, et 0,50 euro sur celle d’août, à 273,25 euros.