L’afflux de marchandise provoqué par la crainte des éleveurs vis-à-vis de la zone réglementée liée à la dermatose nodulaire contagieuse, assure une meilleure couverture de la demande. Cela permet aux engraisseurs de demander une baisse des prix. Les opérateurs qui achetaient des animaux pour les repousser à l’herbe et les vendre en novembre ont fortement réduit leur activité, malgré la profusion d’herbe dans les prairies. Ils attendent que le recul des prix soit acté pour repartir à l’achat.
Les tarifs de la semaine enregistrent des baisses significatives pour les broutards charolais dans le Massif Central, quelles que soient les gammes de poids. À Moulins-Engilbert, Châteaumeillant ou Saint-Christophe-en-Brionnais, les prix des mâles charolais U de 350/400 kg se tassent entre 5,70 et 6,10 €/kg et les 400/450 kg sont vendus entre 5,60 et 5,90 €/kg.
Les limousins qui sont plus éloignés de la zone réglementée sont moins touchés par cette pression commerciale avec des bons broutards U de 350/400 kg encore valorisés entre 6 et 6,50 €/kg à Ussel ou aux Hérolles.
Dans le grand Ouest, la tendance est également plus calme, avec des opérateurs qui font face à une offre plus importante en provenance du centre à des tarifs plus abordables. Les prix se replient de façon mesurée sur les marchés avec des broutards charolais encore valorisés autour de 6,45 €/kg à Cholet ou Châteaubriant.
Les blonds d’Aquitaine restent très bien valorisés à Rabastens-de-Bigorre, avec des sujets de 300/350 kg vendus entre 7,75 et 8,10 €/kg. Ils sont échangés autour de 7,30 €/kg à Cholet.
En femelles, les disponibilités demeurent insuffisantes pour satisfaire la demande italienne. Les tarifs restent très soutenus et compris entre 5,70 et 5,90 €/kg pour les bonnes charolaises ou limousines de 300/350 kg. La moyenne marchandise est encore peu présente.