De nombreux éleveurs se mettent en retrait dans la vente de leurs animaux, pour pouvoir bénéficier de tarifs plus élevés après la forte baisse de ces dernières semaines. Il reste la crainte d’une extension de la maladie sur la France, même si tout est mis en œuvre pour contenir et vacciner contre la dermatose nodulaire contagieuse (DNC).

Les volumes en broutards sont un peu plus étoffés cette semaine après la fermeture du 14 juillet, mais la demande se montre déjà plus soutenue avec des exportateurs qui ont des besoins avant la trêve estivale sur les quinze premiers jours d’août. Ce changement de perspective se ressent également sur le marché français avec des opérateurs qui désirent profiter des tarifs actuels. Face au recul du cheptel mère et des conséquences de la fièvre catarrhale ovine (FCO), l’ensemble des besoins du marché ne pourra être couvert. La FCO 3 a refait son apparition sur le Grand Ouest depuis quelques semaines, ce qui laisse craindre une nouvelle hémorragie dans les cheptels pour les mois à venir. La vaccination reste disponible.

Le commerce est plus fluide sur l’ensemble des marchés avec des tarifs facilement reconduits sur les cadrans. Les taurillons de 450-500 kg ont été négociés entre 5,40 € et 5,50 € à Saint-Christophe-en-Brionnais. Les bons broutards de 400 à 450 kg sont valorisés entre 5,60 et 5,70 €/kg vif à Moulins-Engilbert ou Châteaumeillant.

Les transactions sont également plus soutenues dans les limousins, avec des animaux de 350-400 kg dont les prix sont remontés entre 5,65 et 5,90 € sur le marché d’Ussel, de Mauriac ou des Hérolles. Sur les marchés de l’Ouest, les tarifs sont également stabilisés, après les baisses de ces dernières semaines. Les prix des bons charolais de 250-300 kg remontent au-dessus des 6 €.

En femelles, le commerce est régulier avec également une correction positive des cours des bonnes charolaises ou limousines convenant à l’exportation ou la France. Celles de 300-350 kg sont valorisées autour de 5,10 € pour les bonnes limousines et de 5,00 € pour les charolaises. Le placement est normal avec des tarifs stables pour celles de choix ordinaire.