La situation était pourtant établie avec des sorties saisonnières très modestes et des tarifs qui s’orientaient vers une stabilisation.
Le coup de massue est assez violent pour les éleveurs qui ont mis en vente leurs animaux cette semaine. Face à la grande incertitude sur l’évolution de cette maladie, de nombreux exportateurs se sont mis en retrait et se sont occupés en ce début de semaine de réorienter les animaux destinés à la zone réglementée DNC en Italie, vers d’autres régions italiennes ou sur l’Espagne. Ce renversement de tendance est très marqué sur les cadrans travaillant beaucoup à l’exportation avec une dégradation très nette des prix (de –0,40 à –0,50 €/kg vif).
Les acheteurs ont profité de cette situation pour faire pression sur leurs approvisionnements, y compris sur le marché intérieur.
Les opérateurs sont dans l’attente du traitement des cas de DNC sur l’Italie et en Savoie, et espèrent une non-extension de cette maladie.
Les instances de production demandent de ne pas précipiter la vente des broutards, alors que l’offre saisonnière est traditionnellement très faible.
Les variations tarifaires de cette semaine sont importantes, mais surtout très variables d’un marché à l’autre. Il est difficile de donner des repères tarifaires dans une période très mouvante et marquée par une canicule précoce. Il faudra environ une semaine pour confirmer ou non les nouveaux tarifs pratiqués.