Avec une semaine perturbée par le jour férié de la Pentecôte, et des éleveurs qui profitent de bonnes conditions climatiques pour faire les travaux de fenaison, les volumes sont limités. Les cours des broutards lourds et des taurillons d’herbe sont en nette hausse dans le centre du pays. Les cadrans de Moulins-Engilbert ou de Saint-Christophe-en-Brionnais témoignent de cette tendance, avec broutards charolais de 400-450 kg vendus entre 5,80 et 6,00 €/kg vif, et des taurillons de 450-500 kg échangés entre 5,60 et 5,90 €/kg vif.
Même dynamique sur les marchés de l’Ouest, soutenue par une forte demande de mise en place régionale malgré des niveaux de prix élevés. À Cholet ou à Châteaubriant, les broutards charolais de 300-350 kg sont commercialisés entre 1850 et 2100 €.
Du côté des limousins, la faiblesse de l’offre contribue au soutien des prix sur les cadrans d’Ussel, de Mauriac et des Hérolles, où les animaux U de 350-400 kg sont valorisés entre 5,80 et 6,10 €/kg vif.
Pour les blonds d’Aquitaine mâles de 300-350 kg, les prix atteignent 6,30 et 6,50 €/kg vif à Cholet ou à Agen.
Concernant les femelles, le commerce reste actif avec des prix fermes autour de 5,00 €/kg vif pour les charolaises ou les limousines de 300-350 kg vaccinées. À Mauriac, les croisées s’échangent à 4,80 €/kg vif.