Sur les marchés, les bonnes parthenaises se valorisent entre 7,00 et 7,50 €/kg de carcasse, les blondes d’Aquitaine U lourdes se vendent entre 6,60 et 6,80 €, voire 6,85 € dans les extras, et les limousines U entre 6,50 et 6,80 €. La gamme tarifaire pour les vaches charolaises est comprise entre 6,30 et 6,50 € dans les animaux R, et de 6,50 à 6,70 € pour les bonnes vaches U. Les aubracs R se vendent entre 6,20 et 6,60 € à Mauriac. Cette animation commerciale sur les marchés ne reflète pas le niveau des ventes dans le secteur de l'aval, avec des carnets de commandes revus à la baisse, notamment depuis que des hausses ont été actées à la fin de mai.
Le secteur le plus en tension demeure celui des vaches laitières de réforme, avec un marché européen toujours déficitaire. Les industriels français veulent profiter de cette dernière semaine écourtée pour acter la stabilisation des prix, avec un équilibre entre l’offre et la demande plus favorable cette semaine.
Ils vont également profiter de volumes en provenance des régions touchées par la sécheresse et des animaux qui ont été mis en herbage au début du printemps. Leur volonté est de ne pas dépasser la barre des 6,00 €. Ce n’est pas le cas chez nos voisins européens avec des vaches allemandes, belges ou néerlandaises vendues entre 6,10 et 6,20 €.
Sur le marché français, les prix des bonnes vaches prim’holsteins se maintiennent entre 5,85 et 5,90 € alors que la majorité des P= de poids convenables se négocient entre 5,70 € et 5,80 €. Les normandes et les montbéliardes se vendent de 5,90 € et à 6,20 € pour les très bonnes. Les O= se valorisent au prix des laitières.
Le marché des jeunes bovins reste tendu. Les animaux français classés R sont vendus à 6,40 € face à des sujets polonais, espagnols ou allemands proposés entre 6,70 et 6,80 €.