L’animation commerciale est dynamique, et les tarifs repartent nettement à la hausse après l’accalmie de ces dernières semaines. Les exportateurs attendent les sorties des broutards et taurillons d’herbe, mais compte tenu de l’évolution des prix et d’une météo favorable, l’offre reste insuffisante pour couvrir la demande. Cette dernière cible toutes les gammes d’animaux, que ce soit pour de la repousse (sujets légers), pour les mises en place en engraissement sur la France (280-350 kg), ou pour de l’exportation (broutards plus lourds et les taurillons d’herbe).

Après un commerce très actif sur le cadran de Châteaumeillant ou sur le marché de Cholet en début de semaine, les tarifs se sont également ressaisis à Châteaubriant, à Moulins-Engilbert et à Saint-Christophe-en-Brionnais. Les bons mâles charolais U de 250-300 kg sont valorisés entre 5,80 et 6,20 €/kg vif. Pour les 350-400 kg, la gamme de prix se situe entre 5,60 et 5,90 €/kg vif. Les taurillons lourds sont demandés, mais avec encore très peu de sujets herbés pour une valorisation comprise entre 5,00 et 5,40 €/kg.

Pour les limousins, les U de 350-400 kg sont valorisés entre 5,40 et 5,90 €/kg vif à Ussel, Mauriac ou aux Hérolles.

Concernant les blonds d’Aquitaine, la demande extérieure soutient le marché. Les bons mâles de 300-350 kg préparés pour l’exportation sont négociés entre 6,20 et 6,50 €/kg vif à Cholet et à Châteaubriant, voire plus à Rabastens-de-Bigorre.