Les engraisseurs peinent à se projeter sur la valorisation des animaux d’ici quelques mois, tant les prix pratiqués actuellement sur les cadrans — entre 5 et 7€/kg vif selon le poids et la race — sont élevés. La plupart de ces broutards très bien valorisés partent à l’export, vers des pays où la viande est mieux rémunérée qu’en France. La majorité de ces broutards très bien valorisés sont destinés à l’export, pour des pays où la viande est mieux valorisée qu’en France.

Dans les Charolais, l’animation commerciale reste soutenue, même si les tarifs tendent à se stabiliser. À Moulins-Engilbert, la majorité des ventes concerne des animaux pesant entre 380 et 430 kg, cédés entre 5,10 et 5,50 €/kg vif. Les sujets de 300 à 350 kg se vendent entre 5,40 et 5,80 €, tandis que les plus légers atteignent 5,60 à 6,00 €/kg.

Dans le Limousin, l’offre correspond mieux à la demande, ce qui calme les échanges et stabilise les prix aux Hérolles, à Mauriac comme à Ussel. Les limousins de 300 à 400 kg s’échangent entre 5,30 et 5,70 €/kg.

Dans le Grand Ouest, le marché des blonds d’Aquitaine est marqué par un important déséquilibre entre l’offre et la demande. Les tarifs y sont très élevés : entre 1 600 et 1 900 € pour des animaux de 250 à 300 kg, soit environ 6,40 €/kg vif. La demande est également très soutenue à Rabastens-de-Bigorre.

Enfin, le commerce reste fluide pour les bonnes charolaises ou limousines vaccinées à destination de l’Italie, qui se négocient entre 4,50 et 4,70 €/kg sur les cadrans.