En Italie, les ateliers d’engraissement sont bien remplis en prévision des festivités pascales. En Espagne, l’exportation vers l’Algérie et le Maroc est freinée par des prix jugés excessifs par ces pays importateurs.
Sur le marché français, ce recul de la demande n’affecte pas le commerce. Les bons broutards charolais de moins de 350 kg restent valorisés sur le marché intérieur. La baisse est en revanche plus marquée pour les limousins, qui avaient profité depuis plusieurs mois de la forte demande espagnole. Même si les tarifs s’érodent, ils restent supérieurs à ceux de l’an passé.
Les mâles charolais U de 300 à 350 kg se négocient entre 5,30 et 5,50 €/kg vif sur les marchés de Cholet, Châteaubriant, Moulins-Engilbert et Châteaumeillant. Ceux de 350 à 450 kg se stabilisent entre 5,20 et 5,30 €/kg, tandis que les plus lourds voient leur prix fléchir à 4,60-4,90 €/kg. Les blonds d’Aquitaine restent prisés sur Cholet, Châteaubriant ou Agen, avec des U de 300-350 kg qui se vendent entre 1 700 et 1 900 € soit 5,50 €/kg vif. Le commerce est plus calme pour les sujets de qualité plus commune, avec des tarifs plus discutés.
En femelles, l’offre saisonnière tend à progresser et couvre mieux les besoins du marché italien. Le commerce reste stable, avec des prix plafonnant autour de 4,60 à 4,70 €/kg pour les charolaises et limousines U de 300 à 350 kg.