À l’approche de la mise à l’herbe, les éleveurs vendent les lots qu’ils ne souhaitent pas conserver, tout en profitant des tarifs particulièrement attractifs du moment. Si la vaccination n’est plus obligatoire pour le marché espagnol, elle reste exigée pour l’Italie.

La demande est régulière sur l’Italie, avec des engraisseurs très soucieux (comme en France) du prix élevé des broutards. Les tarifs pratiqués sur les cadrans font apparaître une facile reconduction des prix à des niveaux très élevés. C’est ainsi que les charolais de 350-400 kg sont valorisés entre 5,17 et 5,55 € à Châteaumeillant et de 5,29 à 5,66 € à Moulins-Engilbert.

Les bons laitons légers d’automne de 280-320 kg sont recherchés et commercialisés entre 1300 et 1600 € la pièce sur les marchés de Cholet ou de Châteaubriant. Ces tarifs sont allègrement dépassés à Moulins-Engilbert : ils affichent 5,98 € en moyenne.

Les limousins restent demandés sur Ussel, Mauriac et Les Hérolles avec une gamme de prix qui se stabilise entre 5,20 et 5,60 € pour les U de 350-400 kg. Les blonds d’Aquitaine suivent le même chemin avec des 300-350 kg valorisés autour de 5,60 € sur Châteaubriant ou Cholet.

Le flux commercial est soutenu pour les bonnes femelles U de 300-350 kg préparées pour l’Italie. Les tarifs se maintiennent autour de 4,60-4,70 € pour les charolaises et les limousines. Les prix des sujets moyens bénéficient de cette bonne tenue commerciale, et progressent.