La flambée des prix de la viande sur les pays tiers a fini par couper les expéditions espagnoles vers l’Algérie, qui a trouvé des prix plus intéressant en provenance du Brésil. La première conséquence risque d’être un recul des prix des jeunes bovins dans les semaines à venir. L’autre conséquence serait un recul de la demande de broutards français.
Les exportateurs sont plus prudents, ce qui a coupé la forte dynamique commerciale des dernières semaines, sans trop d’influence sur les prix, face à la concurrence de l’Italie et de la France.
Sur les cadrans du centre, l’activité est restée soutenue pour les charolais destinés au marché italien, ou pour l’engraissement sur la France. Pour les limousins, les tarifs ont commencé à plafonner avec même quelques légères corrections sur Les Hérolles ou Ussel.
Les niveaux de prix demeurent exceptionnellement hauts avec de bons mâles charolais de 350-450 kg négociés entre de 5,00 et 5,40 € à Moulins-Engilbert, Châteaumeillant ou Saint-Christophe-en-Brionnais. Pour les limousins, les sorties d’automne de qualité atténuent l’accalmie commerciale, avec des tarifs des 350-400 kg qui se situent autour de 5,40 € à Ussel ou Mauriac et 5,60 € aux Hérolles. Sur les marchés du Grand Ouest, le commerce reste dynamique avec une activité portée par la demande régionale. Les bons mâles blonds d’Aquitaine de 300-350 kg sont négociés entre 1 700 et 1 850 € sur les marchés de Cholet ou de Châteaubriant.
L’activité commerciale reste dynamique pour les femelles, avec des tarifs qui se stabilisent. Les prix des bonnes charolaises ou limousines U de 300-350 kg sont maintenus autour de 4,70-4,80 € sur les cadrans du Centre.