La faiblesse de l’offre de ce début d’année ne permet pas de couvrir pas une demande qui se renforce pour l’ensemble des débouchés. Les engraisseurs italiens, qui ont libéré beaucoup de place en décembre et qui bénéficient de tarifs très soutenus dans la viande, sont à l’achat. Il en est de même du côté espagnol avec un fort déficit de mises en place pour servir les pays tiers ou le Portugal.

Les engraisseurs français se calent sur ce marché, avec des besoins qui sont également très soutenus.

Les transactions sont actives sur l’ensemble des marchés. Les tarifs sont fermes pour l’ensemble des catégories. Les animaux vaccinés FCO 3-4-8 et MHE sont les plus recherchés. Les limousins U de 350-400 kg vaccinés se négocient de 4,75 à 4,95 €/kg vif en moyenne à Ussel ou Mauriac, voire 5,10 €/kg vif aux Hérolles.

Les charolais sont dans la même dynamique à Moulins-Engilbert. Les sujets U de 300-400 kg se négocient à 4,60 €/kg vif de moyenne. Ceux de 400-450 kg se vendent à 4,50 €/kg vif.

La tendance est également positive sur les marchés de l’Ouest avec une majorité d’animaux non-vaccinés. À Cholet et Châteaubriant, les charolais U de 300-350 kg sont valorisés entre 1 300 et 1 450 €/tête, soit environ 4,20 €/kg vif pour des mises en place régionales. Les blonds d’Aquitaine gardent également une belle dynamique, avec des sujets de 300 kg vendus autour de 1 500 €/tête et des animaux de 350 kg à 1 700 €/tête.

En femelles, le commerce est fluide avec une offre insuffisante d’animaux convenant à l’exportation et préparés. Les charolaises U de 300-400 kg se valorisent autour de 4,30 €/kg vif à Moulins-Engilbert, Saint-Christophe-en-Brionnais, Châteaumeillant et 4,40 €/kg vif à Ussel pour les limousines.