Sur les cadrans, toutes les gammes d’animaux trouvent preneurs, mais les niveaux de prix sont mis en concordance avec le statut sanitaire. À Moulins-Engilbert où une majorité d’animaux est vaccinée, les prix bons charolais de 350 à 450 kg se situent autour de 4,15 à 4,20 €/kg vif. Ils se situent entre 4,05 et 4,10 €/kg vif à Châteaumeillant et Bourg-en-Bresse.
C’est dans le Limousin que les écarts de valorisation sont les plus importants, car l’extension du zonage FCO-3 est plus proche et les animaux vaccinés commencent à faire leur apparition. Les Hérolles font figure de tête de pont avec un commerce très dynamique pour ne pas dire euphorique. Les tarifs ne sont représentatifs que d’un commerce ponctuel, mais ces derniers dépassent le plus souvent les 5 €/kg vif pour les sujets de 350 à 400 kg, voire largement plus pour les plus légers. De l’autre côté, les marchés d’Ussel et de Mauriac attendent toujours les premiers sujets vaccinés et font face à un accroissement saisonnier de l’offre. Les niveaux de prix des limousins sont plus discutés et compris entre 4,20 et 4,30 €/kg vif.
Dans le Grand Ouest, la situation est plus compliquée avec un accroissement saisonnier de l’offre qui ne s’accompagne pas de qualité, et surtout sans préparation pour l’exportation. Les tarifs des bons mâles charolais, limousins et blonds d’Aquitaine U de 280 à 350 kg U sont demandés et se maintiennent sur les marchés de Cholet et Châteaubriant. Le tri est en revanche plus sensible dans la moyenne marchandise.
En femelles, le commerce reste dynamique avec, comme pour les mâles, une forte demande pour celles qui sont vaccinées. Les tarifs sont soutenus entre 4,15 et 4,20 €/kg vif pour les charolaises et limousines de plus de 300 kg, préparées pour l’exportation. Les prix sont facilement maintenus dans la marchandise plus commune.