Les engraisseurs italiens ont eu un peu plus de besoins. Ils ne sont pas les seuls, même s’ils sont nos plus gros clients. Les broutards français partent vers l’ensemble de l’Europe et vers des pays tiers. La concurrence est plus forte, avec une demande française également très présente après le creux des mises en place estivales. De leur côté, les éleveurs profitent d’une saison d’herbage encore très convenable et les stocks de fourrages sont conséquents.

Sur les cadrans du centre, la qualité est souvent au rendez-vous. Cela assure un commerce très fluide, avec des tarifs qui retrouvent des niveaux attractifs pour les éleveurs. Les broutards ou les taurillons charolais U de 350-450 kg sont négociés autour de 3,90 à 4,00 €/ kg vif sur Moulins-Engilbert, Châteaumeillant et Saint-Christophe-en-Brionnais.

Le commerce est actif, faute d’offre suffisante, pour les limousins sur les marchés au cadran des Hérolles et d’Ussel, avec des broutards U de 300-400 kg valorisés entre 4,00 et 4,20 €. Sur les marchés de l’Ouest, la dynamique commerciale est également présente, avec des tarifs en progression de 20 € sur l’ensemble des races et des catégories de poids à Châteaubriant.

Du côté des femelles, le marché reste déficitaire pour couvrir la demande. Le commerce reste actif sur les cadrans avec des tarifs toujours très fermes. Les bonnes charolaises ou limousines de 300-350 kg se vendent autour de 3,70 € à Moulins-Engilbert, Châteaumeillant, Ussel et aux Hérolles.