La France produisant des naisseurs, les industriels veulent prioriser cette matière première pour compenser le recul de la production de réformes laitières ou allaitantes. La demande en minerai est croissante.

Le commerce est actif sur les bassins proches des zones d’engraissement du Grand Ouest. Les tarifs sont très soutenus sur les marchés de Cholet et de Châteaubriant. Les tarifs sont très fermes dans les charolais de 300-350 kg, valorisés entre 1150 et 1275 €, et des 250-300 kg entre 3,82 et 3,88 €/kg vif. Ces tarifs sont identiques à ceux qui arrivent du centre du pays auxquels il faut ajouter les frais de transport.

Dans les plus lourds, le commerce reste très fluide, avec une offre insuffisante pour la demande. Les bons mâles de 350-450 kg se sont négociés entre de 3,60 et 3,80 € à Moulins-Engilbert et Châteaumeillant. Les plus de 450 kg restent recherchés pour le marché, mais les tarifs plafonnent autour de 3,40 €.

Le commerce reste soutenu dans les limousins avec des sorties d’automne de qualité. Les tarifs des 300-400 kg se situent autour de 3,90 € à Ussel et Agen. Les prix sont également positifs dans les mâles blonds d’Aquitaine, avec des opérateurs qui font de la repousse pour l’export sur les Pays-Bas ou l’Italie. Les sujets de 300-350 kg se négocient entre 1200 et 1350 € sur les marchés de Cholet et d’Agen.

La marchandise de second choix est un peu moins recherchée, mais elle bénéficie du tonus commercial.

L’activité commerciale reste convenable dans les femelles, avec des tarifs stables. Les bonnes charolaises ou limousines de conformation U de 300-350 kg se maintiennent autour de 3,30 € sur les cadrans du Centre. Cependant, le tri est plus marqué dans la moyenne marchandise.