Pour les femelles de race à viande, la demande est fortement ralentie du côté de la boucherie traditionnelle. Les tarifs sont maintenus face à la modestie de l’offre en blondes d’Aquitaine, parthenaises, aubracs ou limousines.
Les blondes d’Aquitaine U sont toujours négociées entre 6,70 et 7,10 €/kg net à Cholet et les prix des limousines U vont de 6,65 à 7,00 €/kg net. Les tarifs des charolaises U sont maintenus entre 6,65 et 6,80 €/kg net. Le commerce reste assez régulier pour les allaitantes R valorisées entre 6,40 et 6,60 €.
Pour les réformes laitières et mixtes, la commercialisation demeure fluide au regard d’une offre très modeste. Les prix des bonnes vaches frisonnes O reprennent quelques centimes entre 5,85 et 6,00 €/kg net en fonction des abattoirs. Les tarifs des normandes vont de 5,90 à 6,15 €/kg pour les O.
Pour les jeunes bovins, avec la préparation de la fête « Ferragosto » qui se déroule le jour de l’Assomption, la demande plus ferme sur l’Italie se répercute sur le territoire, permettant un écoulement plus facile. Les tarifs se ressaisissent légèrement pour les charolais, négociés autour de 6,45 €/kg net pour les U sur les marchés.