Dans le secteur de l'aval, le commerce est très calme, avec une demande qui va se tasser avec la fin de l’année scolaire. Le gros des ventes de viande est assuré par la restauration hors domicile et dans les restaurants.
Le commerce est fluide, avec des tarifs stabilisés pour les réformes laitières. Les prix des prim’holsteins P+/O– sont situés entre 5,85 et 5,95 €, voire un peu plus de 6 € dans certains abattoirs. La majorité des vaches P=3 de plus de 300 kg sont vendues entre 5,75 et 5,85 € et les P plus légères sont vendues entre 5 et 5,50 € en fonction du poids et de l’état de finition. La couverture de la demande sera plus facile la semaine prochaine, avec des volumes qui seront assurés par des sorties sur les régions en manque d’eau. Les prix des normandes et les montbéliardes O sont maintenus entre 5,90 et 6,20 €. Les taureaux de race à viande restent demandés et sont négociés entre 6,00 et 6,20 €.
Pour les femelles de race à viande, le commerce reste fluide, malgré un repli des ventes sur les étals des bouchers ou des rayons à la coupe des GMS. Cette tendance tient au recul des mises à l’engraissement de ces femelles de qualité bouchère au regard de l’envolée de coûts de production et de la faible rentabilité de l’engraissement dans ces catégories. Les engraisseurs spécialisés sont sollicités pour couvrir le déficit d’offre dans les campagnes.
Les charolaises R= sont cotées à 6,58 € à Saint-Christophe-en-Brionnais, 6,40 € à Bourg-en-Bresse et 6,35 € à Cholet. En début de semaine, une reconduction des prix était observée sur le marché de Cholet pour les femelles blondes d’Aquitaine, limousines ou charolaises bouchères.