Malgré une demande plus réservée en cette fin de mois, les niveaux de prix des bonnes femelles de qualité bouchère, restent convenables. Sur le marché de Cholet, les génisses et vaches blondes d’Aquitaine lourdes se négocient entre 6,20 et 6,50 €, et de 5,60 à 6,00 € dans les plus légères (400/480 kg).
Les bonnes parthenaises U se vendent entre 6,50 et 7,00 €. La tendance est au plafonnement pour les limousines U qui se négocient de 5,85 et 6,15 €, les aubracs entre 5,70 et 6,10 €, et les charolaises U entre 5,50 à 5,65 €.
La demande de vaches R est également en repli pour les charolaises, salers ou rouges des prés avec des animaux de moins de 10 ans et de plus de 400 kg valorisés entre 5,30 et 5,50 €. Les prix des vaches plus âgées ou les allaitantes d’entrée de gamme R- et O se tassent entre 4,70 et 5,15 € sur les marchés.
Du côté des vaches laitières, les volumes restent suffisants face à la demande. Les abatteurs maintiennent la pression sur les prix avec de bonnes prim’holsteins P +/O- qui se négocient entre de 4,25 à 4,30 €.
La grande majorité des vaches de réforme P = 3 se négocient entre 4,20 et 4,25 €. Le tri des P- 1 et 2 reste marqué dans. Ces animaux se vendent entre 3,00 et 3,80 € en fonction du poids et de l’état d’engraissement.
L’offre de jeunes bovins est en phase avec la demande assez régulière. Les ventes à l’exportation sont convenables sur l’Italie, l’Allemagne, ou la Grèce. Les niveaux de prix se maintiennent sans trop de difficulté avec des charolais U entre 5,30 et 5,35 €, des limousins entre 5,35 et 5,45 € et des blonds d’Aquitaine entre 5,45 et 5,60 €.