Ce renforcement de la production a impliqué un recul des prix. En Italie, le recul de la production permet de maintenir des niveaux de prix nettement plus élevés et en concordance avec le prix élevé des broutards. Le JB U italien est coté entre 5,80 et 5,88 € à la Bourse de Modène, tandis que la cotation entrée en abattoir estime les JB charolais U à 5,30 €. De leur côté, les engraisseurs ont des coûts de production élevés, en raison de broutards vendus autour de 3,90 €/kg vif.

Ces niveaux de prix des broutards sont en revanche favorables aux naisseurs. Les sorties seront plus conséquentes sur l’automne.

La demande italienne, espagnole et des pays tiers reste soutenue, mais la volonté des engraisseurs français est de réhausser les cours.

La demande italienne est plus ferme pour la célébration des « Ferragosto » qui se déroule le jour de l’Assomption.

Sur le marché intérieur, la viande de jeune bovin a pris une place prépondérante dans les linéaires libre-service des magasins. L’offre en femelle est en revanche très faible. Les disponibilités en jeunes bovins ont compensé ce déficit avec un accroissement des sorties au cours des dernières semaines.