Les tarifs sont maintenus à des niveaux très convenables pour les blondes d’Aquitaine lourdes, les bonnes femelles aubracs, parthenaises ou les limousines de qualité bouchère. Le commerce reste assez fluide pour les allaitantes d’entrée de gamme, avec des muscles qui vont servir à alimenter les chaînes de restauration en viande hachée de race à viande.
Pour le cheptel laitier, les échanges restent fluides face à une offre peu garnie. Les industriels cherchent à maintenir leurs prix, mais la concurrence est forte dans les campagnes. Les cours sont maintenus sans difficulté pour les bonnes laitières, normandes et montbéliardes lourdes et bien finies. Les prim’holsteins lourdes sont négociées entre 4,35 et 4,40 € (voire plus par endroits) et la majorité des vaches P=2 ou 3 est négociée entre 4,25 et 4,35 €, en fonction du poids et surtout des abattoirs.
La tendance reste baissière pour les jeunes bovins, avec une demande faible de la part de l’Italie et de la Grèce. Même si l’offre saisonnière se rétracte, elle demeure suffisante pour la demande. Les JB de conformation U sont valorisés entre 5,15 et 5,20 € sur les marchés.