Les industriels maintiennent une forte pression sur les prix des vaches de réforme laitières. Les bonnes vaches prim’holsteins O plafonnent entre 4,40 et 4,45 €. La baisse est plus sensible dans les vaches de milieu et bas de gamme. La grande majorité des vaches P= se négocient entre de 4,30 et 4,40 € en fonction du poids et abattoirs. Le tri reste marqué dans P–1 et 2 qui se vendent entre 3,00 et 3,55 € en fonction du poids.
Pour les vaches allaitantes, le marché n’est pas surchargé, mais les abatteurs mettent également la pression face à une demande réservée dans les pièces arrière. Sur le marché de Cholet, les bonnes parthenaises restent bien valorisées entre 6,30 et 6,50 € dans les E et de 5,70 à 6,20 € dans les U. Les femelles blondes d’Aquitaine lourdes se maintiennent entre 6,20 et 6,30 € et les limousines U sont cotées de 5,80 et 6,05 €. Les tarifs sont plus discutés dans les charolaises avec des R+/U– qui plafonnent à 5,50 €, et les R= oscillent entre 5,30 et 5,45 € (en légère baisse).
Pour les jeunes bovins, malgré un commerce qui est compliqué avec l’Italie, le recul de l’offre assure un commerce normal avec des tarifs stables dans les charolais U qui se négocient entre 5,20 et 5,30 €.