Si les commandes des abattoirs diminuent, l’offre limitée sur les marchés permet de maintenir un certain équilibre commercial. Pour autant, des écarts de valorisation importants sont observés. En femelles blondes d’Aquitaine, parthenaises, aubracs, limousines ou charolaises de qualité bouchère, les prix sont stables. La tendance reste positive pour les charolaises R de moins de 10 ans et de plus de 380 kg, malgré de moindres besoins. La demande est en revanche très réservée en rouges des prés et en croisées.
En réformes laitières, les besoins en viande hachée se tassent. L’équilibre entre l’offre et la demande permet néanmoins de stabiliser les prix des vaches prim’holsteins, normandes ou montbéliardes correctement finies. Les animaux légers ou en manque de finition restent pénalisés.
En jeunes bovins, les besoins sur le marché restent réduits et ne permettent pas de remédier aux retards de sortie.