Sur les marchés et dans les abattoirs, l’offre saisonnière est en repli. Les éleveurs ne se précipitent pas pour vendre et les animaux profitent pour l’instant d’une herbe abondante.

La demande est régulière pour les bonnes femelles de qualité bouchère. Le déconfinement et la météo ensoleillée devraient être favorables aux grillades.

La modestie saisonnière de l’offre permet de tenir les prix des bonnes femelles blondes d’Aquitaine, charolaises ou limousines. La période de transition avant les sorties d’animaux d’herbage facilite les échanges des allaitantes R de conformation. La tendance est positive et renforcée par l’impulsion haussière donnée par les abatteurs.

En réformes laitières, les industriels couvrent leurs besoins sans trop de difficulté. La tendance reste positive pour les prim’holsteins, normandes, montbéliardes ou abondances. La demande se renforce également en taureaux de réforme.

En jeunes bovins, les retards d’enlèvement sont très variables d’une région à l’autre. La mise en place du stockage privé est beaucoup moins marquée en France que dans les autres pays européens (Pologne, Allemagne…), où les tarifs de la viande ont fortement décroché. Pour le JB français, à ce stade, l’écoulement des arrières pose un problème. Les prix sont stables pour les charolais et les limousins, mais les blonds d’Aquitaine peinent, pour leur part, à trouver preneur. Les laitiers suivent la tendance positive des vaches.