La demande italienne en jeunes bovins français est faible, avec une forte concurrence de la Pologne et de l’Espagne. Les acteurs de la distribution italienne sont également très sensibles à la provenance des animaux, avec une priorité aux bovins élevés sur place. Le prix des jeunes bovins charolais U est à 3,85 €, soit 0,20 € en dessous de l’an passé, alors que le prix des broutards a progressé. Les marges sont négatives et de nombreux éleveurs ont jeté l’éponge. Le second semestre devrait être très révélateur de cette rupture dans l’activité jeunes bovins.

 

Le marché des femelles reste à l’équilibre et n’enregistre pas de variation tarifaire. La demande de la fin de septembre est peu soutenue, même si l’été indien reste assez favorable aux grillades. Les transactions sont régulières dans les bonnes vaches charolaises U, qui se maintiennent de 3,80 à 4,15 €, avec une moyenne proche de 3,95 € sur le marché de Cholet. Le commerce est fluide dans les allaitantes R de plus de 400 kg qui se négocient de 3,65 à 3,75 € à Cholet, en fonction de l’âge. Les vaches d’entrée de gamme O+/R– se vendent rapidement entre 3,50 et 3,60 €.

 

Pour les laitières, la tendance est au plafonnement des prix avec une offre un peu plus garnie avec l’avancement des ensilages. Les prim’holsteins se maintiennent dans une fourchette tarifaire allant de 2,88 à 2,98 € pour les P+/O–, même si certains outils annoncent quelques centimes de baisse. Le tri est plus sensible pour les vaches de milieu et bas de gamme qui ont puisé dans leurs réserves cet été et manque de finition.