La vente dans le secteur de l’aval est assez régulière avec de belles animations dans les magasins du Grand Ouest pour accompagner le Space de Rennes. Les volumes disponibles sont mesurés et toujours amoindris par les ensilages de maïs en cours en Bretagne.
Les transactions sont régulières avec très peu de mouvements tarifaires sur les marchés. Les bonnes femelles blondes d’Aquitaine U de plus de 500 kg restent demandées pour Rungis ou les bonnes boucheries. Elles se valorisent entre 4,40 et 4,80 €, voire 5,10 dans les meilleures.
Les blondes U de 400-450 kg se vendent de 4 à 4,20 €, voire moins pour les plus légères ou celles de moindre conformation. L’écoulement des bonnes vaches charolaises U est régulier avec des tarifs qui se maintiennent de 3,80 à 4,15 € avec une moyenne proche de 3,95 €.
Le commerce des charolaises standards et des allaitantes convenables de plus de 400 kg est assez fluide. Ces animaux se négocient de 3,65 à 3,75 € sur le marché de Cholet. Les vaches plus âgées et d’entrée de gamme se vendent rapidement entre 3,50 et 3,55 €.
Dans les laitières, la tendance est au maintien des prix avec un rapport offre/demande qui est à l’équilibre. Les bonnes normandes lourdes se négocient de 3,30 à 3,35 €. Les prim’holsteins sont également stables avec une fourchette tarifaire allant de 2,85 à 2,95 € pour les P+/O–.
Elles peuvent monter jusqu’à 3 € en livraison directe dans certains outils industriels. La fourchette tarifaire va de 2,50 à 2,80 € pour les vaches de gamme intermédiaire P= en fonction du poids et de la finition. Les vaches inférieures P–1 et 2 restent malmenées et se valorisent entre 1,50 et 2 €.