En réformes laitières, les échanges sont ralentis face aux faibles besoins des industriels. Néanmoins, le recul de l’offre oblige les abatteurs à concéder quelques légères hausses. Ces derniers sont même assez inquiets sur le niveau de l’offre pour la rentrée. Certains abattoirs acceptent de prendre des animaux de race à viande à condition qu’il y ait en même temps des livraisons de laitières.
Les écarts de prix restent importants. Certains transformateurs achètent les bonnes prim’holsteins P +/O- entre 2,85 et 2,95 €/kg, voire un peu plus en livraison directe. Mais les vaches légères P- sont dévalorisées en raison de la faiblesse de la demande saisonnière en minerai, avec des tarifs à peine au niveau de la barre des 2 €/kg.
Sur les marchés, l’offre est suffisante pour les besoins des abattoirs notamment pour les animaux de races à viande. Les femelles haut de gamme (blondes d’Aquitaine, limousines…) sont peu recherchées en raison de la fermeture des boucheries traditionnelles des grandes villes.
Les échanges sont calmes, avec des tarifs qui peinent à se maintenir pour les très bonnes génisses, ainsi que pour les bonnes vaches charolaises jeunes et viandées. Les bonnes vaches charolaises U de Saint-Christophe-en-Brionnais demeurent valorisées entre 3,80 et 4,15 €/kg.
En réformes allaitantes, les besoins commerciaux sont faibles y compris pour les vaches lourdes, convenant à la coupe pour les GMS sur les zones de villégiatures. Les animaux en manque de viande et de finition sont délaissés et dévalorisés.