Sur les marchés, les tarifs se maintiennent dans les blondes d’Aquitaine, mais on assiste à des reports de livraison chez les éleveurs. Cette lourdeur commerciale est également observée dans le secteur bio. Parmi les bonnes génisses et jeunes vaches charolaises ou limousines de qualité bouchère, le commerce reste calme et les cours, stables.
Dans les réformes allaitantes de choix secondaire, la demande se montre un peu plus régulière pour honorer quelques actions promotionnelles pendant le Salon de l’Agriculture. Les vaches charolaises R = se négocient entre 3,55 à 3,65 €/kg net en fonction des bassins de production.
Dans le cheptel laitier ou mixte, l’offre se rétracte, mais les industriels restent suffisamment approvisionnés cette semaine. L’écoulement est assez fluide dans les laitières ordinaires. Les animaux de conformation P = 3 de plus de 260 kg se valorisent entre 2,40 et 2,50 €, les prix des vaches P + lourdes pouvant grimper jusqu’à 2,55 ou 2,60 €. Parmi les bonnes vaches montbéliardes et normandes, les tarifs se maintiennent. Dans la catégorie O =, les sujets se vendent autour de 3,05 €, tandis que la moyenne de prix s’établit à 3,15 € pour les R.