Sur le grand Ouest, les tarifs restent compris entre 2,50 et 2,57 € dans les vaches prim’holsteins P+/O– en fonction des abattoirs. Dans la majorité des animaux P= de poids convenable, les prix oscillent entre 2,35 et 2,45 €.
Dans le cheptel de moindre conformation, aucun changement n’est observé. Les sujets demeurent faiblement valorisés. Les vaches P–1 légères sont payées de 1,50 à 1,80 € selon leur poids.
Quant aux bonnes vaches normandes ou montbéliardes O=/O+, elles sont vendues autour de 3,10 €/kg, tandis que les vaches maigres se négocient au prix des prim’holsteins.
Dans le secteur allaitant, le recul de la demande reste d’actualité pour la seconde quinzaine de janvier. Les acheteurs affichent peu de besoins et la demande se concentre sur l’entrée de gamme. L’offre n’est cependant pas très abondante, assurant le maintien des prix.
Sur le marché de Cholet, les vaches de races à viande de conformation standard se vendent sans difficulté, alors que la marchandise bouchère éprouve plus de difficultés à trouver preneur. Les charolaises R se maintiennent dans une fourchette de prix comprise entre 3,50 et 3,60 € en fonction de l’âge et du poids pour une moyenne baissière qui s’établit à 3,55 €. Dans les bonnes vaches charolaises de conformation U, les transactions sont un peu plus calmes et les tarifs dépassent difficilement 3,75 €.
La demande est peu soutenue dans la viande de haut de gamme, même si les prix se maintiennent entre 4,50 et 4,90 € parmi les bonnes génisses et les jeunes vaches blondes d’Aquitaine U de plus de 500 kg.