Les bonnes vaches normandes et montbéliardes plafonnent à 3,35 €/kg de carcasse. Le tri est plus sévère pour les animaux en manque de viande et de finition, avec des tarifs qui tombent rapidement à 2,30 €/kg de carcasse, voire moins dans l’entrée de gamme.
Pour les prim’holsteins, les tarifs se tassent dans le Grand Ouest. Les abattoirs du Centre et du Sud ont plus de mal à mettre la pression compte tenu de la modestie de l’offre. Les P +/O– lourdes sont comprises entre 2,80 et 2,95 €/kg de carcasse, voire 3 €/kg de carcasse dans le Centre. La gamme tarifaire est plus ouverte dans le milieu de gamme, où les animaux en manque de finition sont nombreux et dévalorisés.
Dans le secteur allaitant, l’ambiance commerciale est plus calme sur les marchés, mais les tarifs résistent à la baisse. Peu de changements pour les bonnes femelles blondes d’Aquitaine, charolaises et limousines de qualité bouchère.
Les tarifs se tassent légèrement pour les vaches R= qui se situent entre 3,58 et 3,65 €/kg de carcasse. Les vaches allaitantes de bas de gamme (O+/R–) sont triées et se commercialisent entre 3,35 et 3,45 €/kg de carcasse. Les vaches très maigres se négocient entre 2,80 et 3,20 €/kg de carcasse.