Peu de changement dans les bonnes femelles blondes d’Aquitaine, charolaises ou les limousines de qualité bouchère, mais la tendance est néanmoins au plafonnement des prix. Les tarifs pratiqués des vaches R= sont homogènes sur l’ensemble des marchés et se situent entre 3,60 et 3,65 euros (ces tarifs sont 0,20 euro au-dessus de l’an passé). Les vaches allaitantes de bas de gamme (O+/R–) se commercialisent entre 3,40 et 3,50 €/kg de carcasse et les vaches très maigres se négocient entre 2,80 et 3,20 euros.

 

Dans les réformes laitières, le marché est à l’équilibre pour cette semaine, ce qui empêche les abatteurs de peser sur les prix malgré une demande moins soutenue. Les bonnes vaches normandes ou montbéliardes plafonnent à 3,35 euros avec une valorisation moyenne dans les O= à 3,20 euros. Pour les frisonnes, le plafond se maintient à 2,97 euros, mais la gamme est très large dans les P en fonction du poids et de l’état de finition. Les P=/P+ de plus de 260 kg compris entre 2,75 et 2,90 euros. Les vaches maigres P– descendent entre 1,50 à 2,00 euros.

 

Le marché du jeune bovin tend également à se stabiliser avec un recul de la demande du marché italien. La modestie de l’offre sur le marché intérieur ne permet pas aux abatteurs de mettre de la baisse. Les bons charolais U se valorisent autour de 4,05 euros dans les abattoirs.