Sur les marchés, les tarifs sont stables pour les femelles de haut de gamme, non pas que la demande soit soutenue, mais en raison de sorties mesurées. Peu de changements pour les bonnes femelles blondes d’Aquitaine, charolaises ou limousines de qualité bouchère, mais la tendance est baissière pour la marchandise plus commune, légère ou en manque de finition.

 

Les tarifs pratiqués se tassent, avec des vaches R= à 3,35 €/kg de carcasse à Bourg-en-Bresse, 3,46 €/kg à Cholet, 3,50 €/kg à Rethel et Sancoins et stables à 3,58 €/kg à Saint-Christophe-en-Brionnais. Les vaches allaitantes de bas de gamme (O+/R–) se commercialisent entre 3,20 et 3,35 €/kg de carcasse, et les vaches très maigres se négocient entre 2,80 et 3,10 €/kg.

 

En réformes laitières, l’offre couvre facilement la demande. La tendance reste baissière, avec une forte pression des industriels sur les animaux de bas de gamme. Les bonnes normandes ou montbéliardes plafonnent à 3,13 €/kg, avec une valorisation moyenne des O= à 3,00 €/kg. Pour les prim’holsteins, le plafond se tasse à 2,58 €/kg. Le cœur de gamme P=/P+ (pour des réformes de plus de 260 kg) est compris entre 2,35 et 2,50 €/kg selon le poids et les abattoirs. Les vaches maigres P– descendent entre 1,50 € et 2,00 €/kg.