Après l’interruption des livraisons d’œufs auprès des centres de conditionnement le 2 février dernier, la Confédération française de l’aviculture (CFA), ainsi que FRSEA et Jeunes Agriculteurs (JA) de Bretagne lancent un nouveau signal d’alarme sur la situation des producteurs. "Il leur faut couvrir leurs charges et gagner leur vie pour faire fonctionner le reste de la filière", préviennent les syndicats, dans un communiqué publié le 8 février 2022.
Hausse des prix en magasin
Ils lancent un ultimatum aux centres de conditionnement et aux enseignes de distribution : "Sans revalorisation [du prix des œufs] cette semaine, à la hauteur des attentes déjà exprimées depuis longtemps, nous ne pourrons plus contenir la colère des producteurs". La CFA, FRSEA et JA de Bretagne fustigent un bond du prix des œufs dans les magasins "allant au-delà de l’inflation" sans que les producteurs n’en voient la couleur.
Les organisations syndicales soulignent que les éleveurs sont pourtant "les premiers à subir la hausse des charges (poussins et poulettes, matériaux, bâtiments, énergie, main-d’œuvre…)". Elles estiment que cette situation est "la preuve que les plus-values sont restées dans les poches des autres maillons".