« Si le prix des œufs payés à l’éleveur par les centres de conditionnement est indexé sur le prix de l’aliment des poules, l’ensemble des autres charges n’est pas pris en compte », prévient la Confédération française de l’aviculture (CFA), dans un communiqué publié le 20 décembre 2022.
L’association spécialisée de la FNSEA pointe notamment le coût des poussins, de la main-d’œuvre, des matériaux et bâtiments, des taux bancaires, des assurances, et surtout de l’énergie (gaz et électricité). « Les coûts de production explosent actuellement », souligne la CFA.
« Besoin de réponses urgentes »
Pour faire face à cette flambée, le syndicat demande une revalorisation du prix de l’œuf, de l’ordre de 1 à 1,5 centime d’euro l’unité, « selon le mode de production ». « Il est difficile aujourd’hui de se projeter dans l’élevage avicole, dans un contexte d’influenza aviaire qui accentue les problématiques », ajoute la CFA.
Elle estime que sans une prise en compte des coûts de production, « de nombreuses activités d’élevage vont s’arrêter, entraînant une pénurie sur le marché français et la remise en cause de notre souveraineté alimentaire. […] Les producteurs d’œufs ont besoin de réponses urgentes », insiste le syndicat.