50 ha de maïs, implantés et gérés uniquement avec des robots, c’était le projet Centeol, qui s’est déroulé en Bourgogne, non loin de Sens au printemps 2018. Lors de la Journée certifiée terrain d’Innov-Agri, le constructeur alsacien Kuhn est revenu sur ce projet en présentant quelques résultats.

Un sol moins compacté

Les machines ont couvert 28 % de surface en plus qu’un itinéraire avec un tracteur classique. Ces machines sont 5 fois moins lourdes. Des comparaisons ont été faites entre le passage d’un pulvérisateur automoteur et le passage d’un robot. Des mesures de résistance au pénétromètre confirment une compaction moindre notamment entre 10 et 20 cm de profondeur.

 

Des analyses de la capacité d’infiltration des sols révèlent une valeur de 2,4 cm/min sans passage, de 0,5 après le passage du robot et de 0,06 après le passage de l’automoteur, soit 10 fois moins qu’après le passage du robot.

Une largeur réduite

Pour rappel, le robot repose sur deux chenilles plates. Il est animé par un groupe électrogène de 30 ch, couplé à une transmission électrique. Trois machines identiques ont travaillé dans la parcelle. Elles ont réalisé le lit de semences, le semis, la fertilisation et le désherbage.

 

En tout, ce sont environ 8 passages qui ont été réalisés par les robots. L’outil le plus large (en dehors du pulvérisateur) a été une bineuse de 5 rangs, soit 4,50 m de largeur de travail. La culture a ensuite été récoltée de manière classique.

 

Il n’y a pas eu de comparaisons, la même année, avec un itinéraire classique, mais les rendements étaient dans la moyenne des potentiels du secteur.