«Rassembler toutes les productions animales », tel est le leitmotiv de l’édition 2019 du Space, qui devrait accueillir près de 110 000 visiteurs en provenance de 120 pays. Les délégations officielles du Cameroun et de Guinée équatoriale, présidées par leurs ministres respectifs, sont notamment attendues. Du côté des exposants, le niveau des inscriptions reste soutenu, avec 1 400 entreprises annoncées, en provenance de 38 pays. « Tous les halls seront à nouveau entièrement occupés », se félicite l’organisation.

« Agir rapidement pour le climat » sera le fil rouge. « Les maîtres mots sont l’action et l’adaptation », appuie Marcel Denieul, président du Space.

L’agriculture, sourcede solutions pour le climat

Dans le hall 4, la plate-forme « Espace pour demain » présentera des solutions innovantes dans le domaine des bâtiments concernant la ventilation en bovins, ou la gestion de l’ambiance et des dépenses énergétiques en porcs et volailles. Les solutions apportées par l’agriculture pour la lutte contre le réchauffement climatique seront illustrées par les travaux de la ferme expérimentale de Trévarez, présentés sous forme d’animations. De nombreux sujets seront abordés, comme le stockage du carbone dans les prairies et les haies. Fidèle à sa tradition, le Space fera la part belle aux conférences (voir ci-contre), mais aussi au salon génétique et aux concours. 550 bovins de 13 races différentes sont attendus sur le grand ring. En ovins et caprins, 220 animaux de 11 races seront présents.

Cette année, les salers seront à l’honneur. Le concours national de la race est prévu le mardi 11 septembre de 14 h 30 à 17 h 00. Soixante-dix spécimens en provenance de toute la France seront en compétition. Une vente d’animaux de boucherie sera également proposée aux professionnels de la viande.

Par ailleurs, l’édition 2019 du Space accueillera le premier challenge européen de la race pie rouge. Quarante-cinq vaches venues de la France, de l’Allemagne et des Pays-Bas seront en lice pour « mettre en lumière une race qui progresse en France et attire de plus en plus d’éleveurs ». Vincent Guyot