, le pays aurait obtenu la deuxième plus importante récolte de son histoire, après celle de 2017, qui avait atteint 237,7 millions de tonnes. La surface affectée à la culture de céréales et d’oléagineux est restée assez stable, passant de 60,9 millions d’hectares à 61,7 millions d’hectares (+1,4 %).

 

Le soja prend ses aises

Ces résultats ont en grande partie été tirés par la culture du soja, dont la surface et la productivité sont en hausse. « L’espace affecté à l’oléagineux dans les champs a augmenté, en particulier dans les zones [auparavant] destinées à la production de maïs, en raison d’une meilleure rentabilité pour le producteur », précise la Conab, qui relève aussi des conditions climatiques favorables.

 

Cette hausse serait particulièrement remarquable dans la région sud du pays, ou près d’un million d’hectares de soja auraient été entièrement remplacés par du maïs. L’oléagineux enregistre ainsi une production record de 119,3 millions de tonnes, en hausse de 4,6 % par rapport à l’année dernière, quand la récolte s’élevait à 114 millions de tonnes.

 

La Conab souligne par ailleurs les bonnes performances du coton, lui aussi rentable pour le producteur brésilien. La surface réservée à sa culture a enregistré une hausse de 25 % et sa production a atteint 3 millions de tonnes (+30,8 %).

Le Brésil conforte sa position

De manière générale, la productivité a baissé de 5,2 % au niveau national. Selon la Conab, cela s’explique par le retard dans la plantation de soja, qui a privé les agriculteurs d’une fenêtre idéale pour planter le maïs.

 

Le secrétariat du Commerce extérieur a informé que les exportations de soja en août 2018 ont atteint 8,18 millions de tonnes, en hausse de 41 % par rapport à la même période l’année dernière. Cette augmentation s’explique en partie par la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine.

 

Le Brésil reste le premier exportateur mondial de soja, devant les États-Unis. Il est le deuxième producteur de soja et le troisième de maïs au monde.