L'édition de 2022 du Sima marque un tournant pour le salon parisien des agroéquipements. Moins de halls, moins de surface d'exposition pour la majorité des constructeurs et surtout moins de machines se sont traduits logiquement par une fréquentation en baisse de 33 %. Pour beaucoup, c'est surtout le changement de date qui a pesé sur la fréquentation, le Sima ayant abandonné son créneau traditionnel de la fin de février pour se repositionner au début de novembre.
Concurrence des travaux des champs
Occupés par les semis et les arrachages, les agriculteurs et les entrepreneurs n'ont pas pu abandonner leurs chantiers prioritaires pour arpenter les allées du salon. Ceux qui ont fait le déplacement ont apprécié la qualité des échanges avec des constructeurs plus disponibles qu'à l'accoutumée. Très présente, la jeune génération d'agriculteurs a manifesté un intérêt très marqué pour les solutions connectées et high-tech.